Télétravail : du rêve à la réalité

Le télétravail : il n’était qu’une utopie, rêvée par de nombreux salariés, il y a encore quelques mois. Quel travailleur n’avait jamais fantasmé à l’idée de garder ses chaussons pour démarrer sa journée de travail ? Ou de pouvoir s’affaler dans son canapé, à peine la journée terminée, sans passer par la case transports en commun ?
Vous en rêviez ? Le corona l’a fait !
Avec la crise sanitaire, le télétravail est devenu du jour au lendemain la norme. Poussé par le gouvernement, le but est de limiter les contacts sociaux et la propagation du virus.

Découverte d’une nouvelle façon de vivre et d’appréhender le travail

J’ai eu envie de vous raconter ce sujet d’actualité à travers un reportage photographique qui raconte la journée de travail de Noémy, chargée de communication. Elle a travaillé de chez elle pendant les 2 confinements.

Fin du métro-boulot-dodo

Noémy vit dans un 45m2 dans la zone du CHR de Lille. Avant la crise sanitaire, elle se rendait tous les jours sur son lieu de travail, à Marcq-en-Baroeul, en voiture. Cela voulait dire debout à 7h30 pour arriver au boulot aux alentours de 9h15 max (enfin quand elle partait à l’heure de chez elle). Et le soir, jamais à la maison avant 18h30 , et encore, ça c’est quand il n’y avait pas de bouchons !
A chacun des confinements, elle est passé à 100% en télétravail.
Et quel changement dans son quotidien !

portrait femme - reportage télétravail - Lauriane Zwolinski
portrait femme - sport - confinement - zwo photographie

Le matin, elle est beaucoup moins pressée et fait de ce temps un moment fort de la journée. Pour la plupart d’entre nous, il s’agit juste de se lever, petit-déjeuner, se laver, et partir au boulot (et pour certains, de manière très très très condenser car chaque minute de sommeil compte. Je sais de quoi je parle).

Noémy, quand à elle, prend son temps et profite de ce moment soit pour lire, soit pour faire son sport (quand la motivation est là). Paradoxalement, elle se lève même plus tôt qu’avant depuis qu’elle télétravaille pour en profiter un maximum. Dormir moins mais se sentir plus en forme. Un combo magique pour bien démarrer une journée.

portrait femme - télétravail - zwo photographie
portrait femme - télétravail - confinement- zwo photographie

Pour la pause du midi, télétravail rime avec … repas maison ! Pour ceux qui avaient l’habitude de manger au restaurant après une matinée bien remplie, cela peut vite devenir une corvée mais pour Noémy, qui adore cuisiner, c’est un vrai plaisir.
Quelques feuilles de salade, des crudités, des petites graines par ci par là, parfois une bonne pizza pleine de fromage aussi, un yahourt pour le dessert, et un thé bien chaud pour reprendre l’après-midi, tout ça en n’ayant jamais quitté ses chaussons ! Noémy n’a pas besoin de plus pour repartir télétravailler du bon pied.

portrait femme - cuisine - zwo photographie -
portrait femme - repas - confinement - zwo photographie
portrait femme - thé confinement - zwo photographie

Bonjour le boulot-visio-en solo

portrait femme - télétravail - confinement - zwo photographie

Les biens-faits du télétravail sur l’équilibre pro/perso ne sont plus à prouver. Mais le distanciel, c’est aussi des habitudes de travail complètement bouleversées. Il y a déjà l’aspect technique avec les ordinateurs , les logiciels et l’accès internet mais aussi avoir un lieu de travail à la maison.
Pour les plus chanceux, ils ont un logement assez grand pour s’aménager un espace dédié. Mais Noémy, qui vit dans un T2 comme beaucoup d’autres, utilise la même table pour manger et pour travailler. Cela nécessite une organisation et un rangement rigoureux de tous les instants. Mais ça, l’organisation, elle gère !

portrait femme - télétravail - confinement - zwo photographie

Au delà de l’aspect technique, c’est une nouvelle façon de travailler à distance. Il faut apprendre à être autonome, car la flexibilité du distanciel demande aussi une certaine discipline pour ne pas se laisser trop aller à la flânerie, ou parfois à contrario, savoir dire stop à la quantité de travail.
C’est aussi apprendre à travailler en équipe à distance, car les interactions avec les collègues ne sont plus que virtuelles ou téléphoniques. Et c’est sans doute ce point qui est le plus pesant avec le télétravail. Le manque de contact humain pèse sur son moral.

De plus, Noémy qui a une vie sociale d’habitude très active ne peut même plus compenser cette solitude forcée par ses activités habituelles à cause du confinement : les sports d’équipe sont interdits, les bars et restaurants sont fermés, tout comme les différents lieux culturels… Bref, ses collègues lui manquent !

Alors comme tout le monde, elle s’adapte en optimisant son chouette petit appartement pour en faire un lieu de vie le plus agréable possible, en attendant de retrouver sa vie d’avant.
Elle voit ses ami(e)s quand elle le peut, tout en respectant les gestes barrières et le couvre feu.

portrait femme - télétravail - confinement - zwo photographie

Une positive attitude en béton

Heureusement, Noémy a une joie de vivre qui lui donne l’énergie de faire face à toutes les épreuves et de positiver.
Alors, le télétravail OUI, et elle espère que toutes ces avancées ne seront pas abandonnées à la fin de la crise. Mais le télétravail à 100% en confinement… ça va un temps, mais ça commence à faire long quand même…

Et une fois la crise terminée, pourquoi ne pas trouver un équilibre avec un 50/50 présentiel/télétravail ? Monsieur le patron, j’espère que vous entendrez le message 😉

En tout cas, une chose est sûre. Peu importe la réponse à cette question, je sais que c’est toujours avec ce beau sourire qu’on aime tant que Noémy continuera de vivre sa vie, peu importe les coups durs. Elle n’est pas sans faille mais elle va toujours de l’avant. Et c’est le plus important.

portrait femme - confinement - zwo photographie

Toi aussi, tu es ou a été en télétravail ? N’hésite pas à me dire en commentaires si tu te reconnais dans ce reportage et à partager ton vécu.

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