Aujourd’hui, c’est l’histoire de Nicolas que je vais vous raconter à travers mon objectif. Si vous l’avez déjà croisé, vous vous souvenez forcément de lui. C’est l’homme à la crête super haute et au sarouel. On le croisait avant dans les salles de basketball mais aujourd’hui, c’est dans les salles de cinéma et aux musées que vous le trouverez (quand elles seront ouvertes, bien sûr…).

Je vous propose le portrait d’un personnage à la curiosité jamais rassasiée, qui prend un plaisir fou à s’évader dans son monde rien qu’à lui.

La tête dans les nuages

Nicolas (que tout le monde appelle Niko) est depuis tout petit un grand rêveur. Il fait partie de ces gens dont le cerveau ne s’arrête jamais de réfléchir, de se projeter, d’inventer, de se poser des questions, à en faire fumer sa belle crête. Il a toujours eu ce besoin de découvrir, échanger, apprendre, tester, partager.

Du haut de ses 41 ans, sa curiosité et son envie de découvrir lui ont déjà permis de vivre des tas d’expériences. Il a joué au basketball puis est devenu coach. Il a été directeur de colonies de vacances pendant de nombreuses années et est aujourd’hui professeur des écoles et directeur d’un établissement scolaire.

Même si la culture a toujours été importante pour lui, elle a depuis quelques années pris une place centrale dans sa vie.  Son armoire à DVD est assez imposante, sa collection de livres abondante, son historique de films visionnés impressionnant (évidemment, il a la carte UGC illimitée), et il a déjà vu tous les musées de la métropole lilloise plusieurs fois.
Il ne rate jamais l’opportunité de découvrir un nouvel évènement culturel. Pour Niko, la culture lui permet de toujours  ouvrir son esprit un peu plus, de mieux comprendre les personnes et le monde qui l’entourent. Et de se sentir plus libre aussi.

Des pensées et des lettres

Niko prend un plaisir énorme à transmettre et partager (Le choix de son métier n’est d’ailleurs sans doute pas anodin). Et les pensées qui le traversent sans cesse ont parfois besoin d’être rangées et mises à plat. C’est alors assez rapidement qu’il ressent le besoin  d’écrire.

Il aime ça depuis toujours. Déjà, à l’école, il aimait les rédactions. C’est à partir de ses 17 ans qu’il commença à écrire pour lui. Ces dernières années, l’écriture a pris une place beaucoup plus importante dans sa vie. Il a même publié certains de ses écrits. Aujourd’hui, Niko a déjà mis sur papier (ou sur son blog) 350 poèmes, une vingtaine de nouvelles, un court roman, plusieurs pièces de théâtre… Et cette envie d’écrire est loin d’être à son apogée !

Une voiture a besoin d’essence pour rouler, Niko a lui besoin d’écrire pour avancer. C’est un moyen d’explorer autour de soi, de faire de belles rencontres mais aussi de s’explorer soi-même. Comme le dit l’un de ses textes, « A l’intérieur de lui, il est toujours en travaux ». Ecrire lui permet de devenir l’espace d’un instant son ombre, en laissant tomber cette enveloppe que l’on se crée tous, et devenir 100% lui-même à travers ses textes.

Certains font pousser les fleurs : lui fait pousser les œuvres littéraires. Le monde qui l’entoure, son ressenti et l’art l’inspirent.  Son esprit fait germer des images qu’il traduit par des mots et les retranscrit à travers ses textes.

La meilleure version de lui même

La temporalité de chaque élément et chaque individu est différente. L’inspiration a besoin de temps pour venir, la culture a son propre tempo et Nicolas a aussi la sien. Dans ce monde où tout va si vite, il choisit le rythme qui est le sien quitte à parfois être un peu à contre-courant.  Après tout, ce qui compte réellement, c’est l’instant présent, non ?

Vous l’aurez compris, Niko est un personnage haut en couleurs qui ne passe pas inaperçu. Il peut paraitre excentrique parfois, et un peu hors norme, mais c’est en fait quelqu’un qui veut juste être lui-même. Et qu’est-ce que la norme au final ? La conformité rassure mais a tendance à nous enfermer dans une prison invisible de l’esprit alors que la diversité permet de faire découvrir tellement de choses !

Pour moi, l’ouverture d’esprit et la tolérance qui caractérisent Niko  sont de beaux messages qu’il envoie à son entourage mais aussi à tous les enfants dont il s’occupe à travers sa profession.
Réussir à être réellement soi-même est l’un des combats de la vie les plus difficile à accomplir mais pourtant l’un des plus importants. Alors soyez comme Niko : faites ce qui vous fait vibrer et vous fait vous sentir vous-même, parce qu’on a qu’une seule vie !